Tout patient atteint de Covid sévère peut produire plus de virus que tous les enfants réunis
Mythe des enfants dangereux - Les enfants n'ont jamais été un danger pour la société - Covid Myth Buster Version Française
Pour mon premier billet sur Substack, j'ai voulu démystifier l'une des affirmations les plus grotesques de l’Équipe Apocalypse : L'idée fausse que les enfants sont un danger pour la société et pour grand-mère. Je vais démontrer que c'est tout le contraire.
Je ne vais pas me plonger dans la justification de l'intolérable crime contre l'humanité commis sur nos enfants à travers le monde ces deux dernières années.
Est-ce que ce sont des dirigeants sénescents ayant peur de mourir qui étaient prêts à sacrifier nos enfants?
S'agit-il simplement d'un écran de fumée parce que les enfants sont sans défense ?
Est-ce un moyen supplémentaire de créer la panique chez les parents ?
Le fait est que les enfants ont été accusés d'être la principale source du SRAS-COV-2 et ont été outrageusement brimés pour cela. Il est ironique de constater que ceux qui tranquillement briment nos enfants sont souvent les mêmes personnes vertueuses qui militaient contre le harcèlement à l'école il y a tout juste deux ans...
La réalité est que, collectivement, les enfants sont les moins enclins à propager une dose toxique de SRAS-COV-2 : ils portent la charge virale la plus faible pendant la plus courte durée. En fait, il est certain que les enfants en bonne santé1 que les enfants en bonne santé produisent exponentiellement moins que les personnes très âgées ou malades dont la réponse immunitaire est retardée.
J'avais largement abordé ce sujet dans mon article du mois d'août : "Une nouvelle perspective sur un virus pas si nouveau", en soulignant les nombreuses différences dans la dynamique de propagation entre les enfants et les adultes, résumées dans le schéma ci-dessous, et en expliquant pourquoi les enfants peuvent être des vaccins naturels avant tout.
Mais, je n'avais pas pris le temps de prouver à quel point la différence était dramatique entre un enfant légèrement malade pendant quelques jours et une personne âgée porteuse du virus pendant des semaines.
En fait, un simple calcul mathématique utilisant cette durée et la vitesse de propagation de SC2 suffit à démontrer la réalité de qui est toxique pour qui. Et, sans vous gâcher la surprise, ce ne sont pas les enfants.
LA RÉALITÉ EST QU'UN SEUL PATIENT ATTEINT DE COVID SÉVÈRE PEUT PRODUIRE PLUS DE VIRUS QUE TOUS LES ENFANTS D'AMÉRIQUE. C'EST FACTUEL.
Même si l'on considère que les doses d'infection sont les mêmes - et nous savons qu'elles ne le sont pas car les patients en maisons de retraites s'infectent mutuellement avec des inocula très lourds - une énorme différence réside dans la propagation exponentielle laissée intacte par le système immunitaire chez les patients vieillissants ou malades.
Une étude récente2 a estimé que le rendement de reproduction du SRAS-COV-2 dans l'organisme était de 10 fois par 36/48 heures. En d'autres termes, un retard de 12 jours dans la réaction immunitaire par rapport à celle des enfants pourrait expliquer une expansion - en ajustant pour l'accélération de l'obésité et pour le différentiel d'ACE2 - de près de 100 millions de fois. Et cela n'est pas ajusté pour des doses plus élevées et répétées de 100 à 1000 fois supérieure ...
En d'autres termes, tous les enfants en bonne santé de France - répartis dans tout le pays - ne pourront jamais produire ensemble la quantité d'un seul patient grave mourant de la COVID, sans parler des patients en EHPAD entourés de centaines de personnes âgées produisant chacune des charges virales élevées.
Non seulement les enfants ne produisent pas ce que produit une personne âgée immuno-sénescente, mais ils sont très dispersés et les conséquences toxiques sur la communauté ne peuvent donc pas comparables.
Pour vous donner une idée du ridicule des politiques à l'encontre des enfants :
S'EN PRENDRE AUX ENFANTS, C'EST COMME COURIR APRÈS UNE BOMBE DE 5 KILOTONNES ET DÉCIDER DE S'EN PRENDRE À TOUS LES PÉTARDS POUR ENFANTS EN AMÉRIQUE. C'EST À LA FOIS INEFFICACE, TRÈS STUPIDE ET ... DANGEREUX.
C'est d'autant plus exaspérant quand on voit des photos de politiciens âgés - tous avec une santé déclinante - c'est-à-dire une machine de production de masse de virus prête à démarrer - festoyant sans masque tout en imposant aux enfants des mesures qu'ils ne s'appliquent même pas à eux-mêmes...
L'accent aurait toujours dû être mis sur la limitation de l'expansion virale, à la fois au niveau individuel des personnes fragiles - par des protocoles pour réduire la propagation - et au niveau de la communauté - par une protection ciblée - notamment au sein des maisons de retraite et des hôpitaux (assainissement de l’air…).
Il n'y a jamais eu de raison de limiter la vie quotidienne des enfants, de les bâillonner, de fermer les écoles, de les faire asseoir dans des cages de verre ou comme dans certains pays de les faire sortir dans le froid pour manger leur repas.
Franchement, tout cela semble avoir émergé de l'esprit sombre d'individus sérieusement dérangés, remplis d beaucoup de haine ou de peur. Nous devrons peut-être revoir qui s'occupe de nos enfants dans les années à venir... l'hystérie collective ne peut justifier un tel niveau d'inhumanité.
AUX ETATS-UNIS, EN ALLEMAGNE ET EN SUEDE PAS UN SEUL ENFANT EN BONNE SANTÉ N'EST MORT DE LA COVID EN 2 ANS : ZÉRO ! !!
Il n'y a jamais eu de justification éthique ou morale pour imposer quoi que ce soit aux enfants. Les enfants n'ont jamais été en danger. Leur imposer des épreuves était non seulement imprudent, mais moralement incorrect, car leur consentement sur ces mesures cauchemardesques ne peut être éclairé. L'idée que des enfants devraient sacrifier leur vie - ou leur santé - pour apporter la paix de l'esprit à une génération en âge de mourir est une dissonance cognitive énorme née d'une civilisation qui a perdu tous ses repères. Les grands-parents et les parents sont là pour protéger les enfants. C'est ainsi que va le monde, et non l'inverse.
J'encourage beaucoup de gens à regarder les vidéos sur la justice du professeur de philosophie Michael Sandel à Harvard. En tant que civilisation, nous avons échoué de façon spectaculaire dans ce test éthique. Nous avons sérieusement besoin d'un recalibrage moral.
Non immuno-déprimés
"Le nombre total et la masse du virion SARS-CoV-2" par Ron Sender, PNAS, juin 2021